Comment garder le cap de l’espérance quand l’espoir d’une amélioration de la situation sanitaire s’effrite de semaines en semaines ? Et si cette situation allait encore durer plusieurs mois ? Où trouver la force de tenir face à un réel si contraignant et frustrant, qui ne correspond pas vraiment à nos plans et projets ?

Cette année, en préparant des enfants au sacrement du pardon comme catéchiste, je me suis retrouvée face à un cas de conscience : comment expliquer la beauté du pardon aux enfants, l’importance de se remettre en question et de pardonner, alors que moi-même, je me retrouve bloquée dans une situation blessante dans laquelle il m’est si difficile de pardonner ?

Si on m’avait dit en mars dernier qu’on en serait encore là un an après, je me serais assez vite découragée… Comme c’est long. Bientôt un an qu’on est confinés, semi-confinés, dé-confinés, et là, disons-le on commence à être découragés. Alors comment tenir le cap ?

Mon quotidien est rempli d’attentes : envers les autres, envers moi-même, envers Dieu. Je passe ma vie à attendre, comme une femme sur un quai de gare, qui a froid, qui râle, qui a oublié ses gants, et qui attend que le train arrive enfin…

Voilà qu’il s’est invité dans notre foyer. Ce virus qui veut faire de la peur l’aliment de notre quotidien […] Il a débarqué sans trop savoir comment chez nous, mais pas de doute : j’ai le covid !

Mi-juin, je me suis retrouvée face à un mur : les vacances d’été allaient bientôt commencer. Quelle horreur ! Après avoir survécu aux 2 mois de confinement avec mes 4 enfants, il m’était demandé de devoir à nouveau les avoir en permanence avec moi, sur moi, et autour de moi.

Il y a des jours « sans », et des jours « avec ». Si c’est un jour « sans », faites avec ! Vous connaissez cet adage ? Il me parle beaucoup ces jours-ci.

  Confinée, mais pas désespérée Hélène Constantin est formée en physiothérapie et en philosophie, mère au foyer et catéchiste.Photographe familiale, elle est maman de quatre enfants et mariée à Nicolas.Aujourd’hui, je ressens une certaine ambiguïté quand je...

  Soif d'être aimé Hélène Constantin est formée en physiothérapie et en philosophie, mère au foyer et catéchiste.Photographe familiale, elle est maman de quatre enfants et mariée à Nicolas.Vous avez dit carême ? Je rentre dans la semaine sainte, semaine sensée...

Et moi qui croyais que j’étais sortie des grandes fatigues vécues après les naissances de mes 4 enfants… Voilà maintenant bientôt 3 semaines que nous sommes confinés chez nous…

Il y a quelques mois, je participais au lavement des pieds du jeudi saint, au côté de ma fille de 10 ans.

Alors que l’été est encore là et il est encore temps de montrer à mes proches, en particulier à mon mari et à mes enfants, que je suis vulnérable, et qu’eux aussi, peuvent l’être.

Connaissez-vous, vous aussi, cette tentation de se complaire dans un état de douce mélancolie… ?

Le carême… vous savez, cette période de l’année où on culpabilise dès qu’on prend un bout de chocolat avec son café ?

Femme de devoir ? Et toi, que peut-on te souhaiter pour 2019 ? Pfff quelle question bateau me direz-vous!

Euh… mais… ai-je vraiment envie de courir dans les magasins et me casser la tête pour savoir ce que je vais offrir?

Sur une carte glissée dans un de mes livres de cet été était écrit : “Alors que les mères…

Depuis quand n’avez-vous pas pris le temps d’admirer le visage de votre enfant ?

J’admire ces mamans extraordinaires qui, tous les jours, s’assoient et prient avec leurs enfants. Moi, je n’y arrive pas.

Un des fruits de mes réflexions de l’été est de prendre la ferme résolution d’arrêter de vouloir tout gérer…

Comment garder le cap de l’espérance quand l’espoir d’une amélioration de la situation sanitaire s’effrite de semaines en semaines ? Et si cette situation allait encore durer plusieurs mois ? Où trouver la force de tenir face à un réel si contraignant et frustrant, qui ne correspond pas vraiment à nos plans et projets ?

Cette année, en préparant des enfants au sacrement du pardon comme catéchiste, je me suis retrouvée face à un cas de conscience : comment expliquer la beauté du pardon aux enfants, l’importance de se remettre en question et de pardonner, alors que moi-même, je me retrouve bloquée dans une situation blessante dans laquelle il m’est si difficile de pardonner ?

Si on m’avait dit en mars dernier qu’on en serait encore là un an après, je me serais assez vite découragée… Comme c’est long. Bientôt un an qu’on est confinés, semi-confinés, dé-confinés, et là, disons-le on commence à être découragés. Alors comment tenir le cap ?

Mon quotidien est rempli d’attentes : envers les autres, envers moi-même, envers Dieu. Je passe ma vie à attendre, comme une femme sur un quai de gare, qui a froid, qui râle, qui a oublié ses gants, et qui attend que le train arrive enfin…

Voilà qu’il s’est invité dans notre foyer. Ce virus qui veut faire de la peur l’aliment de notre quotidien […] Il a débarqué sans trop savoir comment chez nous, mais pas de doute : j’ai le covid !

Mi-juin, je me suis retrouvée face à un mur : les vacances d’été allaient bientôt commencer. Quelle horreur ! Après avoir survécu aux 2 mois de confinement avec mes 4 enfants, il m’était demandé de devoir à nouveau les avoir en permanence avec moi, sur moi, et autour de moi.

Il y a des jours « sans », et des jours « avec ». Si c’est un jour « sans », faites avec ! Vous connaissez cet adage ? Il me parle beaucoup ces jours-ci.

  Confinée, mais pas désespérée Hélène Constantin est formée en physiothérapie et en philosophie, mère au foyer et catéchiste.Photographe familiale, elle est maman de quatre enfants et mariée à Nicolas.Aujourd’hui, je ressens une certaine ambiguïté quand je...

  Soif d'être aimé Hélène Constantin est formée en physiothérapie et en philosophie, mère au foyer et catéchiste.Photographe familiale, elle est maman de quatre enfants et mariée à Nicolas.Vous avez dit carême ? Je rentre dans la semaine sainte, semaine sensée...

Et moi qui croyais que j’étais sortie des grandes fatigues vécues après les naissances de mes 4 enfants… Voilà maintenant bientôt 3 semaines que nous sommes confinés chez nous…

Il y a quelques mois, je participais au lavement des pieds du jeudi saint, au côté de ma fille de 10 ans.

Alors que l’été est encore là et il est encore temps de montrer à mes proches, en particulier à mon mari et à mes enfants, que je suis vulnérable, et qu’eux aussi, peuvent l’être.

Connaissez-vous, vous aussi, cette tentation de se complaire dans un état de douce mélancolie… ?

Le carême… vous savez, cette période de l’année où on culpabilise dès qu’on prend un bout de chocolat avec son café ?

Femme de devoir ? Et toi, que peut-on te souhaiter pour 2019 ? Pfff quelle question bateau me direz-vous!

Euh… mais… ai-je vraiment envie de courir dans les magasins et me casser la tête pour savoir ce que je vais offrir?

Sur une carte glissée dans un de mes livres de cet été était écrit : “Alors que les mères…

Depuis quand n’avez-vous pas pris le temps d’admirer le visage de votre enfant ?

J’admire ces mamans extraordinaires qui, tous les jours, s’assoient et prient avec leurs enfants. Moi, je n’y arrive pas.

Un des fruits de mes réflexions de l’été est de prendre la ferme résolution d’arrêter de vouloir tout gérer…