Soif d’être aimé
Hélène Constantin est formée en physiothérapie et en philosophie, mère au foyer et catéchiste.
Photographe familiale, elle est maman de quatre enfants et mariée à Nicolas.
Vous avez dit carême ?
Je rentre dans la semaine sainte, semaine sensée être la plus forte de l’année en tant que chrétienne… cette année, je vous avoue que je la commence avec un peu de honte : le carême se finit, et mes efforts de bouffe se sont déjà terminés il y a 3 semaines. Ben oui, quand le confinement a commencé, je me suis déjà remise à grignoter du chocolat… je me suis dit que le Seigneur ne serait pas fâché, vu ce qui m’attendait. Bon d’accord, j’irai me confesser…sans culpabiliser !
Se dépouiller pour Le retrouver
Comme j’aimerais que cette semaine puisse être vécue au plus profond de moi-même, à défaut de la vivre à l’extérieur de chez moi ! Les offices seront forcément sobres et vécus derrière un écran (pfff) mais peut-être est-ce l’occasion ou jamais de me dépouiller de toute liturgie qui exalte mes sens, pour être disponible à ce si grand mystère pascal du Christ qui est mort… pour moi.
En quoi est-ce que sa mort et sa victoire sur la mort change ma façon d’être au monde ? en tant que maman ? en tant qu’épouse ? en tant qu’amie ? etc. Quelle est la place que prend Sa Croix au milieu de mes croix de tous les jours ? Jésus est-il vraiment ressuscité dans ma vie ? Est-il vivant dans la façon dont j’en parle à mes enfants ? ou est-il resté bloqué sur la Croix ?
« J’ai soif ! »
Ces dernières semaines, nos croix de mamans semblent lourdes et épuisantes à porter. Mais peut-être est-ce la bonne semaine pour déposer nos croix à Ses Pieds et L’entendre nous dire : « J’ai soif ! ». C’est la dernière parole de Jésus avant de mourir. Ai-je conscience que Jésus a soif de moi ? Sainte mère Teresa en a beaucoup parlé, de façon si belle :
Ce « J’ai soif! » est une parole beaucoup plus profonde que si Jésus avait simplement dit « Je vous aime ». Tant que vous ne saurez pas, et de façon très intime, que Jésus a soif de vous, il vous sera impossible de savoir celui qu’il veut être pour vous ; ni celui qu’il veut que vous soyez pour lui.
Il est en nous
La semaine sainte que nous allons vivre va être unique. Que nous puissions la vivre au plus près du Cœur de Jésus, en Lui donnant tout, vraiment tout, ce qui nous pèse dans nos vies. Que ce « J’ai soif » puisse nous habiter et nous donner envie de Le consoler, en Lui disant simplement à quel point nous L’aimons. Chez nous, dans chaque foyer, rejoignons-Le chacun au plus intime de notre cœur, là où Il désire tant reposer. Comme le dit sainte Élisabeth de la Trinité : Qu’Il fasse de vos cœurs un sanctuaire qui lui soit un repos, et un Ciel sur la terre.
Ps : ce site internet regorge de propositions pour vivre chaque étape de la semaine sainte avec les plus petits.
Pps : Pour les jeunes, je vous conseille le site www.paqueschezmoi.ch
Articles d’Hélène
Consentir au réel et rendre grâce
Comment garder le cap de l’espérance quand l’espoir d’une amélioration de la situation sanitaire s’effrite de semaines en semaines ? Et si cette situation allait encore durer plusieurs mois ? Où trouver la force de tenir face à un réel si contraignant et frustrant, qui ne correspond pas vraiment à nos plans et projets ?
Et c’est reparti… pour le Ciel !
Pas de doute : nous sommes à la rentrée. La preuve ? j’ai passé ma journée à étudier mon agenda familial pour essayer de caser toutes les activités de chacun, trouver des solutions de garde, m’organiser avec les voisins, agender, et stresser.
Pardonner. Quand même.
Cette année, en préparant des enfants au sacrement du pardon comme catéchiste, je me suis retrouvée face à un cas de conscience : comment expliquer la beauté du pardon aux enfants, l’importance de se remettre en question et de pardonner, alors que moi-même, je me retrouve bloquée dans une situation blessante dans laquelle il m’est si difficile de pardonner ?
Soif d’être aimé
Hélène Constantin est formée en physiothérapie et en philosophie, mère au foyer et catéchiste. Photographe familiale, elle est maman de quatre enfants et mariée à Nicolas.
Vous avez dit carême ?
Je rentre dans la semaine sainte, semaine sensée être la plus forte de l’année en tant que chrétienne… cette année, je vous avoue que je la commence avec un peu de honte : le carême se finit, et mes efforts de bouffe se sont déjà terminés il y a 3 semaines. Ben oui, quand le confinement a commencé, je me suis déjà remise à grignoter du chocolat… je me suis dit que le Seigneur ne serait pas fâché, vu ce qui m’attendait. Bon d’accord, j’irai me confesser…sans culpabiliser !
Se dépouiller pour Le retrouver
Comme j’aimerais que cette semaine puisse être vécue au plus profond de moi-même, à défaut de la vivre à l’extérieur de chez moi ! Les offices seront forcément sobres et vécus derrière un écran (pfff) mais peut-être est-ce l’occasion ou jamais de me dépouiller de toute liturgie qui exalte mes sens, pour être disponible à ce si grand mystère pascal du Christ qui est mort… pour moi.
En quoi est-ce que sa mort et sa victoire sur la mort change ma façon d’être au monde ? en tant que maman ? en tant qu’épouse ? en tant qu’amie ? etc. Quelle est la place que prend Sa Croix au milieu de mes croix de tous les jours ? Jésus est-il vraiment ressuscité dans ma vie ? Est-il vivant dans la façon dont j’en parle à mes enfants ? ou est-il resté bloqué sur la Croix ?
« J’ai soif ! »
Ces dernières semaines, nos croix de mamans semblent lourdes et épuisantes à porter. Mais peut-être est-ce la bonne semaine pour déposer nos croix à Ses Pieds et L’entendre nous dire : « J’ai soif ! ». C’est la dernière parole de Jésus avant de mourir. Ai-je conscience que Jésus a soif de moi ? Sainte mère Teresa en a beaucoup parlé, de façon si belle :
Ce « J’ai soif! » est une parole beaucoup plus profonde que si Jésus avait simplement dit « Je vous aime ». Tant que vous ne saurez pas, et de façon très intime, que Jésus a soif de vous, il vous sera impossible de savoir celui qu’il veut être pour vous ; ni celui qu’il veut que vous soyez pour lui.
Il est en nous
La semaine sainte que nous allons vivre va être unique. Que nous puissions la vivre au plus près du Cœur de Jésus, en Lui donnant tout, vraiment tout, ce qui nous pèse dans nos vies. Que ce « J’ai soif » puisse nous habiter et nous donner envie de Le consoler, en Lui disant simplement à quel point nous L’aimons. Chez nous, dans chaque foyer, rejoignons-Le chacun au plus intime de notre cœur, là où Il désire tant reposer. Comme le dit sainte Élisabeth de la Trinité : Qu’Il fasse de vos cœurs un sanctuaire qui lui soit un repos, et un Ciel sur la terre.
Ps : ce site internet regorge de propositions pour vivre chaque étape de la semaine sainte avec les plus petits.
Pps : Pour les jeunes, je vous conseille le site www.paqueschezmoi.ch