Objectif : douceur et légèreté
Hélène Constantin est formée en physiothérapie et en philosophie, mère au foyer et catéchiste.
Photographe familiale, elle est maman de quatre enfants et mariée à Nicolas.
Il y a des jours « sans », et des jours « avec ». Si c’est un jour « sans », faites avec !
Vous connaissez cet adage ? Il me parle beaucoup ces jours-ci.
Vraiment crevée
Il y a des jours où je suis crevée, épuisée, et où je sature complètement de la présence permanente de mes enfants chéris, et du manque de silence. Je n’ai plus alors aucune patience, et je leur fais bien comprendre qu’ils me font tous *%*%… Oups, pardon.
Cette semaine, mes filles ont recommencé à jouer aux poupées. Oui, c’est super, au moins elles s’occupent me direz-vous. Sauf que quand elles s’y mettent à trois, il y a des poupées dans toute la maison, des habits éparpillés partout, des lolettes, des biberons, des panades chimiques qui collent, et le petit dernier qui me demande sans cesse de l’aider à habiller son bébé. Franchement, tout ce désordre en permanence, ça me fatigue. Sans oublier qu’ils viennent me demander mon avis toutes les heures : « maman, tu préfères que mon bébé s’appelle Héloïse ou Ombeline ? ». « Mais je m’en *%*% moi… ! ». Soit.
Ces jours-là, il convient alors d’appliquer l’adage, et de simplement attendre le lendemain, sans culpabiliser, en mettant mes enfants devant un bon film de 1h30. Quand j’aurai dormi, ça ira forcément mieux. Et je leur demanderai pardon pour mes manques de patience. Simplement. Humblement.
Vraiment inspirée
Et puis il y a les lendemains, lorsque vous avez pu dormir 8h de suite, et que vos hormones se sont calmées. Je retrouve alors la joie d’être douce, envers moi-même d’abord, et envers les enfants bien sûr. Et ces jours-là, et bien je me dis que ce confinement a quand même pas mal d’avantages. Quel bonheur de ne plus avoir besoin d’agenda, quel bonheur de ne plus m’épuiser dans les navettes, et quel bonheur de pouvoir prendre le temps de réfléchir…
Qu’est-ce que je ne veux plus vivre comme rythme et comme engagements après ce confinement ?
Qu’est-ce que je désire vraiment pour ma famille et pour moi-même ?
Est-ce que je veux vraiment reprendre ma vie d’avant ?
Qu’est-ce qui est essentiel dans mes journées ?
J’ai eu un déclic en voyant ce dessin passer sur les réseaux sociaux. Oui, je veux profiter de ce temps d’arrêt forcé pour avancer encore un peu plus sur mon chemin de liberté intérieure. Ce que je veux ? Être pleinement moi-même, et ce, pas simplement dans ma tête. Je veux faire des choix, et donc… renoncer. Je veux conserver un agenda à taille humaine et non pas à taille de superwoman, je ne veux plus chercher sans cesse des baby-sitters pour pouvoir assister à tant de réunions inutiles, je ne veux plus garder ces engagements qui m’épuisent parce qu’ils ne me correspondent pas.
Dieu est simple, et ma vie aussi
Ce confinement m’aura redonné le goût d’un quotidien simple, la liberté de moins consommer, le repos de moins courir sans cesse partout, et surtout m’aura rappelé que Dieu est simple, et qu’Il n’attend pas de moi que je m’épuise, mais que je sois comblée.
Dieu est là, dans le silence de mon cœur, et Il m’attend. Là est l’essentiel de ma vie. Tout ce qui fait du bruit et étouffe le silence de cette Présence peut être enlevé. Je peux alors découvrir la joie de la légèreté. C’est, comme l’écrit Christiane Singer « l’art du présent, d’être là, bien enraciné dans la terre, les yeux levés vers le ciel. La légèreté est le don de la confiance. Ce qui est lourd n’a pas d’avenir ».
Articles d’Hélène
Consentir au réel et rendre grâce
Comment garder le cap de l’espérance quand l’espoir d’une amélioration de la situation sanitaire s’effrite de semaines en semaines ? Et si cette situation allait encore durer plusieurs mois ? Où trouver la force de tenir face à un réel si contraignant et frustrant, qui ne correspond pas vraiment à nos plans et projets ?
Et c’est reparti… pour le Ciel !
Pas de doute : nous sommes à la rentrée. La preuve ? j’ai passé ma journée à étudier mon agenda familial pour essayer de caser toutes les activités de chacun, trouver des solutions de garde, m’organiser avec les voisins, agender, et stresser.
Pardonner. Quand même.
Cette année, en préparant des enfants au sacrement du pardon comme catéchiste, je me suis retrouvée face à un cas de conscience : comment expliquer la beauté du pardon aux enfants, l’importance de se remettre en question et de pardonner, alors que moi-même, je me retrouve bloquée dans une situation blessante dans laquelle il m’est si difficile de pardonner ?
Objectif : douceur et légèreté
Hélène Constantin est formée en physiothérapie et en philosophie, mère au foyer et catéchiste. Photographe familiale, elle est maman de quatre enfants et mariée à Nicolas.
Il y a des jours « sans », et des jours « avec ». Si c’est un jour « sans », faites avec !
Vous connaissez cet adage ? Il me parle beaucoup ces jours-ci.
Vraiment crevée
Il y a des jours où je suis crevée, épuisée, et où je sature complètement de la présence permanente de mes enfants chéris, et du manque de silence. Je n’ai plus alors aucune patience, et je leur fais bien comprendre qu’ils me font tous *%*%… Oups, pardon.
Cette semaine, mes filles ont recommencé à jouer aux poupées. Oui, c’est super, au moins elles s’occupent me direz-vous. Sauf que quand elles s’y mettent à trois, il y a des poupées dans toute la maison, des habits éparpillés partout, des lolettes, des biberons, des panades chimiques qui collent, et le petit dernier qui me demande sans cesse de l’aider à habiller son bébé. Franchement, tout ce désordre en permanence, ça me fatigue. Sans oublier qu’ils viennent me demander mon avis toutes les heures : « maman, tu préfères que mon bébé s’appelle Héloïse ou Ombeline ? ». « Mais je m’en *%*% moi… ! ». Soit.
Ces jours-là, il convient alors d’appliquer l’adage, et de simplement attendre le lendemain, sans culpabiliser, en mettant mes enfants devant un bon film de 1h30. Quand j’aurai dormi, ça ira forcément mieux. Et je leur demanderai pardon pour mes manques de patience. Simplement. Humblement.
Vraiment inspirée
Et puis il y a les lendemains, lorsque vous avez pu dormir 8h de suite, et que vos hormones se sont calmées. Je retrouve alors la joie d’être douce, envers moi-même d’abord, et envers les enfants bien sûr. Et ces jours-là, et bien je me dis que ce confinement a quand même pas mal d’avantages. Quel bonheur de ne plus avoir besoin d’agenda, quel bonheur de ne plus m’épuiser dans les navettes, et quel bonheur de pouvoir prendre le temps de réfléchir…
Qu’est-ce que je ne veux plus vivre comme rythme et comme engagements après ce confinement ?
Qu’est-ce que je désire vraiment pour ma famille et pour moi-même ?
Est-ce que je veux vraiment reprendre ma vie d’avant ?
Qu’est-ce qui est essentiel dans mes journées ?
J’ai eu un déclic en voyant ce dessin passer sur les réseaux sociaux. Oui, je veux profiter de ce temps d’arrêt forcé pour avancer encore un peu plus sur mon chemin de liberté intérieure. Ce que je veux ? Être pleinement moi-même, et ce, pas simplement dans ma tête. Je veux faire des choix, et donc… renoncer. Je veux conserver un agenda à taille humaine et non pas à taille de superwoman, je ne veux plus chercher sans cesse des baby-sitters pour pouvoir assister à tant de réunions inutiles, je ne veux plus garder ces engagements qui m’épuisent parce qu’ils ne me correspondent pas.
Dieu est simple, et ma vie aussi
Ce confinement m’aura redonné le goût d’un quotidien simple, la liberté de moins consommer, le repos de moins courir sans cesse partout, et surtout m’aura rappelé que Dieu est simple, et qu’Il n’attend pas de moi que je m’épuise, mais que je sois comblée.
Dieu est là, dans le silence de mon cœur, et Il m’attend. Là est l’essentiel de ma vie. Tout ce qui fait du bruit et étouffe le silence de cette Présence peut être enlevé. Je peux alors découvrir la joie de la légèreté. C’est, comme l’écrit Christiane Singer « l’art du présent, d’être là, bien enraciné dans la terre, les yeux levés vers le ciel. La légèreté est le don de la confiance. Ce qui est lourd n’a pas d’avenir ».