Avancer ensemble dans la foi
Fabrice Kaspar est animateur pastoral et chanteur du groupe de musique chrétienne P.U.S.H.
Il est marié et papa de trois filles.
1 – La prière comme un élan
J’étais bouleversé. J’avais écrit cette chanson avec ma première fille sur les genoux lorsqu’elle avait un an. Je voulais alors exprimer que la prière est un élan d’amour et d’abandon de nos projets et de nos vies à Dieu, en qui on met notre confiance. La confiance évidente de ma fille et sa spontanéité avaient été ma source d’inspiration. A cette époque-là, je me demandais comment poursuivre cette mission de témoignage par la musique et je doutais de son utilité. Dieu me répondait par ce jeune.
2 – Cultiver la foi
Connaître Jésus et marcher avec lui est la plus belle chose qui puisse arriver dans une vie. Elle donne l’élan et la saveur à tout le reste. Nous sommes faits pour lui. Les adultes qui accompagnent des enfants et des jeunes peuvent s’appuyer sur cette certitude.
Grandir avec Jésus comme ami et avec l’Esprit Saint comme guide, forge un caractère déterminé à avancer avec confiance dans la vie, et prêt à se mettre au service des besoins de ce monde. Notre humanité et notre planète ont besoin que se lève une génération pleine de foi, habitée par la Parole et la Sagesse du Christ. C’est à nous parents de la cultiver !
3 – Libérer l’Esprit Saint
Dans la Bible, nous pouvons lire cette confiance que Dieu met dans les élans de la jeunesse. Nos enfants ne sont-ils pas les jeunes de demain ? Ils sont capables de choses bien plus grandes que nous ne pouvons l’imaginer ! Comme chantait le jeune David, roi d’Israël : «Je surpasse en intelligence les anciens, car je garde tes préceptes». (Ps 118, 100)
Mais ils ont besoin que soient libérés en eux les dons de l’Esprit Saint et qu’on enlève de leurs épaules le carcan des fausses sécurités et la peur d’échouer. Ils attendent notre amour et notre confiance.
4 – Devenir des appuis
Les jeunes ont aussi besoin d’ainés qui sont eux-mêmes « enracinés en Christ et affermis dans la foi. » (Col 2,7). Nous ne pouvons pas leur transmettre ce que nous ne vivons pas nous-mêmes. Ils ont besoin de nous voir agir et mettre notre confiance en Dieu dans le concret de notre vie. Est-ce qu’ils nous voient chercher la paix dans nos relations avec notre conjoint, notre famille, nos voisins ou nos collègues ou bien en train de critiquer sans cesse ou de vouloir avoir absolument raison ? Est-ce qu’ils nous voient prier lorsqu’un proche nous partage une souffrance ? Est-ce qu’ils nous voient reconnaissants de ce que nous avons (travail, logement, vie matérielle, vie sociale etc.…) ou bien constamment en souci de ce que nous n’avons pas ?
5 – Construire une symbiose
Vous me direz, c’est impossible de vivre cela, on n’est pas des saints ! Effectivement, c’est impossible sans le secours de l’Esprit Saint et sans la vie fraternelle. Avec ma famille, nous expérimentons combien la communauté paroissiale est un soutien et un ressourcement, semaine après semaine. Nous y sommes encouragés dans notre vie de parents et de chrétiens, car les défis sont grands. Et lorsque les adultes ont une foi vivante, les enfants en sont les premiers bénéficiaires.
Il y a comme une symbiose entre les jeunes et les adultes ; un apport mutuel. Chacun a quelque chose à dire de Dieu, à nous d’y être sensible et de se mettre à l’écoute les uns des autres. Dieu se laisse rencontrer personnellement dans nos frères. On ne peut pas se contenter d’être des croyants du dimanche. Sans vie fraternelle, l’Esprit Saint ne peut pas agir librement. N’ayons pas peur de faire le premier pas, de redécouvrir nos paroisses et d’être des membres actifs de l’Eglise en participant à la vie communautaire. Dieu est là, il nous attend. Saurons-nous répondre à son appel ?
6 – Poursuivre ensemble
Dans cet esprit, mes prochains articles vous donneront mes astuces de musicien, de père et d’animateur pastoral pour développer votre vie quotidienne avec Dieu dans la louange.
En attendant, voici le lien pour découvrir la vidéo du chant « Mon enfant » :
Consentir au réel et rendre grâce
Comment garder le cap de l’espérance quand l’espoir d’une amélioration de la situation sanitaire s’effrite de semaines en semaines ? Et si cette situation allait encore durer plusieurs mois ? Où trouver la force de tenir face à un réel si contraignant et frustrant, qui ne correspond pas vraiment à nos plans et projets ?
Et c’est reparti… pour le Ciel !
Pas de doute : nous sommes à la rentrée. La preuve ? j’ai passé ma journée à étudier mon agenda familial pour essayer de caser toutes les activités de chacun, trouver des solutions de garde, m’organiser avec les voisins, agender, et stresser.
Avancer ensemble dans la foi
Fabrice Kaspar est animateur pastoral et chanteur du groupe de musique chrétienne P.U.S.H. Il est marié et papa de trois filles.
1 – La prière comme un élan
J’étais bouleversé. J’avais écrit cette chanson avec ma première fille sur les genoux lorsqu’elle avait un an. Je voulais alors exprimer que la prière est un élan d’amour et d’abandon de nos projets et de nos vies à Dieu, en qui on met notre confiance. La confiance évidente de ma fille et sa spontanéité avaient été ma source d’inspiration. A cette époque-là, je me demandais comment poursuivre cette mission de témoignage par la musique et je doutais de son utilité. Dieu me répondait par ce jeune.
2 – Cultiver la foi
Connaître Jésus et marcher avec lui est la plus belle chose qui puisse arriver dans une vie. Elle donne l’élan et la saveur à tout le reste. Nous sommes faits pour lui. Les adultes qui accompagnent des enfants et des jeunes peuvent s’appuyer sur cette certitude.
Grandir avec Jésus comme ami et avec l’Esprit Saint comme guide, forge un caractère déterminé à avancer avec confiance dans la vie, et prêt à se mettre au service des besoins de ce monde. Notre humanité et notre planète ont besoin que se lève une génération pleine de foi, habitée par la Parole et la Sagesse du Christ. C’est à nous parents de la cultiver !
3 – Libérer l’Esprit Saint
Dans la Bible, nous pouvons lire cette confiance que Dieu met dans les élans de la jeunesse. Nos enfants ne sont-ils pas les jeunes de demain ? Ils sont capables de choses bien plus grandes que nous ne pouvons l’imaginer ! Comme chantait le jeune David, roi d’Israël : «Je surpasse en intelligence les anciens, car je garde tes préceptes». (Ps 118, 100)
Mais ils ont besoin que soient libérés en eux les dons de l’Esprit Saint et qu’on enlève de leurs épaules le carcan des fausses sécurités et la peur d’échouer. Ils attendent notre amour et notre confiance.
4 – Devenir des appuis
Les jeunes ont aussi besoin d’ainés qui sont eux-mêmes « enracinés en Christ et affermis dans la foi. » (Col 2,7). Nous ne pouvons pas leur transmettre ce que nous ne vivons pas nous-mêmes. Ils ont besoin de nous voir agir et mettre notre confiance en Dieu dans le concret de notre vie. Est-ce qu’ils nous voient chercher la paix dans nos relations avec notre conjoint, notre famille, nos voisins ou nos collègues ou bien en train de critiquer sans cesse ou de vouloir avoir absolument raison ? Est-ce qu’ils nous voient prier lorsqu’un proche nous partage une souffrance ? Est-ce qu’ils nous voient reconnaissants de ce que nous avons (travail, logement, vie matérielle, vie sociale etc.…) ou bien constamment en souci de ce que nous n’avons pas ?
5 – Construire une symbiose
Vous me direz, c’est impossible de vivre cela, on n’est pas des saints ! Effectivement, c’est impossible sans le secours de l’Esprit Saint et sans la vie fraternelle. Avec ma famille, nous expérimentons combien la communauté paroissiale est un soutien et un ressourcement, semaine après semaine. Nous y sommes encouragés dans notre vie de parents et de chrétiens, car les défis sont grands. Et lorsque les adultes ont une foi vivante, les enfants en sont les premiers bénéficiaires.
Il y a comme une symbiose entre les jeunes et les adultes ; un apport mutuel. Chacun a quelque chose à dire de Dieu, à nous d’y être sensible et de se mettre à l’écoute les uns des autres. Dieu se laisse rencontrer personnellement dans nos frères. On ne peut pas se contenter d’être des croyants du dimanche. Sans vie fraternelle, l’Esprit Saint ne peut pas agir librement. N’ayons pas peur de faire le premier pas, de redécouvrir nos paroisses et d’être des membres actifs de l’Eglise en participant à la vie communautaire. Dieu est là, il nous attend. Saurons-nous répondre à son appel ?
6 – Poursuivre ensemble
Dans cet esprit, mes prochains articles vous donneront mes astuces de musicien, de père et d’animateur pastoral pour développer votre vie quotidienne avec Dieu dans la louange.
En attendant, voici le lien pour découvrir la vidéo du chant « Mon enfant » :