Noël : accueillir le mystère d’un enfant
Caroline Baertschi travaille pour le Service Catholique de Catéchèse de Genève et comme formatrice Godly Play ®
Elle est mariée, mère de deux adultes, grand-maman et auteure du livre « Les enfants, portiers du royaume »
Les textes autour de la naissance de Jésus nous disent que les bergers, les mages, Anne et Symeon s’émerveillent et adorent un petit enfant. Ils ne voient qu’un bébé mais semblent savoir qu’il est porteur d’une réalité mystérieuse et invisible.
… les bergers se dirent entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. (Lc 2,15-16)… voici que des mages venus d’Orient… Entrant alors dans le logis, virent l’enfant avec Marie sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe. (Mt 2,1 ; 2,11)
… Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Il vint donc au Temple… et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçut dans ses bras… (Lc 2,25 ; 2,27-28)
Les bergers, les mages, Anne et Syméon reconnaissent l’enfant-Christ guidés par un ange, une étoile, l’Esprit Saint. Des signes les aident à croire à quelque chose qui ne se voit pas. Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit… Mais l’ange leur dit : « Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Et ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Lc 2,7-12)
Les mages se mirent en route ; et voici que l’astre, qu’ils avaient vu à son lever, les précédait jusqu’à ce qu’il vînt s’arrêter au-dessus de l’endroit où était l’enfant. A la vue de l’astre ils se réjouirent d’une très grande joie. (Mt 2,9-10)
Syméon était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël et l’Esprit Saint reposait sur lui. Et il avait été divinement averti par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint donc au Temple, poussé par l’Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçut dans ses bras… (Lc 2,25-28). Anne, … parvenue à l’âge de quatre-vingt-quatre ans, ne quittait pas le Temple, servant Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. (Lc 2,37)
Tous sont transformés par cette rencontre. Les bergers, habituellement en marge, s’en vont annoncer une bonne nouvelle ; les mages repartent par un autre chemin : leur vie prend une autre direction… ; Anne et Syméon se mettent à prophétiser. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers … (Lc 2,17-18) Après quoi, avertis en songe de ne point retourner chez Hérode, les mages prirent une autre route pour rentrer dans leur pays. (Mt 2,12)
… Syméon bénit Dieu et dit : « Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël. »… Syméon dit à Marie, sa mère : « Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction – et toi-même, une épée te transpercera l’âme ! – afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs »
Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanouel, de la tribu d’Aser… Survenant à cette heure même, elle louait Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. (Lc 2,36 ; 2,38).
Que fait l’enfant pour permettre tout cela ? Rien. Il EST. Et le voici accueilli et reconnu dans toute sa personne.
Ne sommes-nous pas invités à regarder tous les enfants de la même manière que les bergers, les mages, Anne et Syméon ?
Quels signes nous sont donnés aujourd’hui ?
Sommes-nous prêts à reconnaître chez les petits une présence divine invisible ?
A accueillir leur mystère ?
A nous laisser transformer par eux ?
Et si, avec Marie, nous méditions ces événements dans notre cœur ?
Rejoignez-nous !
Consentir au réel et rendre grâce
Comment garder le cap de l’espérance quand l’espoir d’une amélioration de la situation sanitaire s’effrite de semaines en semaines ? Et si cette situation allait encore durer plusieurs mois ? Où trouver la force de tenir face à un réel si contraignant et frustrant, qui ne correspond pas vraiment à nos plans et projets ?
Et c’est reparti… pour le Ciel !
Pas de doute : nous sommes à la rentrée. La preuve ? j’ai passé ma journée à étudier mon agenda familial pour essayer de caser toutes les activités de chacun, trouver des solutions de garde, m’organiser avec les voisins, agender, et stresser.
Noël : accueillir le mystère d’un enfant
Caroline Baertschi-Lopez travaille pour le Service Catholique de Catéchèse de Genève et comme formatrice Godly Play ® Elle est mariée, mère de deux adultes, grand-maman et auteure du livre « Les enfants, portiers du royaume »
Les textes autour de la naissance de Jésus nous disent que les bergers, les mages, Anne et Symeon s’émerveillent et adorent un petit enfant. Ils ne voient qu’un bébé mais semblent savoir qu’il est porteur d’une réalité mystérieuse et invisible.
… les bergers se dirent entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. (Lc 2,15-16)… voici que des mages venus d’Orient… Entrant alors dans le logis, virent l’enfant avec Marie sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe. (Mt 2,1 ; 2,11)
… Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Il vint donc au Temple… et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçut dans ses bras… (Lc 2,25 ; 2,27-28)
Les bergers, les mages, Anne et Syméon reconnaissent l’enfant-Christ guidés par un ange, une étoile, l’Esprit Saint. Des signes les aident à croire à quelque chose qui ne se voit pas. Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit… Mais l’ange leur dit : « Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Et ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Lc 2,7-12)
Les mages se mirent en route ; et voici que l’astre, qu’ils avaient vu à son lever, les précédait jusqu’à ce qu’il vînt s’arrêter au-dessus de l’endroit où était l’enfant. A la vue de l’astre ils se réjouirent d’une très grande joie. (Mt 2,9-10)
Syméon était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël et l’Esprit Saint reposait sur lui. Et il avait été divinement averti par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint donc au Temple, poussé par l’Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçut dans ses bras… (Lc 2,25-28). Anne, … parvenue à l’âge de quatre-vingt-quatre ans, ne quittait pas le Temple, servant Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. (Lc 2,37)
Tous sont transformés par cette rencontre. Les bergers, habituellement en marge, s’en vont annoncer une bonne nouvelle ; les mages repartent par un autre chemin : leur vie prend une autre direction… ; Anne et Syméon se mettent à prophétiser. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers … (Lc 2,17-18) Après quoi, avertis en songe de ne point retourner chez Hérode, les mages prirent une autre route pour rentrer dans leur pays. (Mt 2,12)
… Syméon bénit Dieu et dit : « Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël. »… Syméon dit à Marie, sa mère : « Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction – et toi-même, une épée te transpercera l’âme ! – afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs »
Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanouel, de la tribu d’Aser… Survenant à cette heure même, elle louait Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. (Lc 2,36 ; 2,38).
Que fait l’enfant pour permettre tout cela ? Rien. Il EST. Et le voici accueilli et reconnu dans toute sa personne.
Ne sommes-nous pas invités à regarder tous les enfants de la même manière que les bergers, les mages, Anne et Syméon ?
Quels signes nous sont donnés aujourd’hui ?
Sommes-nous prêts à reconnaître chez les petits une présence divine invisible ?
A accueillir leur mystère ?
A nous laisser transformer par eux ?
Et si, avec Marie, nous méditions ces événements dans notre cœur ?