Ce que Noël m’apprend de la louange

Fabrice Kaspar est animateur pastoral et chanteur du groupe de musique chrétienne P.U.S.H.
Il est marié et papa de trois filles.

Chaque année, durant le mois de décembre, il me semble que le temps s’accélère et que je n’arriverai pas à terminer tout ce qu’il y a à faire avant la fin de l’année. Il y a nombre de sollicitations et d’événements incontournables. Dès lors, comment garder au cœur la louange et la reconnaissance pour rester disponible pour Dieu, ma famille et mes proches ? Dans cet article, je voudrais vous présenter deux convictions et trois activités qui m’aident pour cela.

Conviction 1 : Dieu est toujours présent

Dans l’Evangile de Luc (2,1-14) nous est raconté, en quelques lignes, la naissance de Jésus. L’événement le plus marquant de tous les temps, celui qui coupe l’histoire en deux (avant et après la naissance de Jésus), commence dans l’agitation du monde. L’empereur a ordonné un recensement et tout le monde doit retourner dans sa ville d’origine. Marie, qui est au terme de sa grossesse, et Joseph, sont ainsi contraints de faire environ 150km, soit 3 à 4 jours de marche. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’arrivée de Dieu dans notre humanité ne se fait pas comme celle des princes de ce monde. Pas de bling bling, juste une crèche et des bergers. Mais au cœur de l’agitation et de l’adversité, Dieu est présent. Les anges chantent la louange : «Gloire à Dieu au plus haut des cieux», car ce petit enfant est bel et bien le Dieu Unique, Roi du Ciel et de la Terre, Jésus, c’est-à-dire «Dieu qui sauve».
Ma première conviction pour vivre cette période agitée et chargée est que Dieu est présent, humblement et discrètement, mais il est là, il connaît tout, parce qu’il est le Roi, il «gère».

Conviction 2 : je suis un enfant de Dieu

Ma deuxième conviction est que je suis un enfant de Dieu. Si la deuxième Personne de la Trinité (le Verbe) a voulu vivre notre condition humaine dans toute sa beauté, sa fragilité et « habiter parmi nous » (Jn 1,14) c’est pour que nous devenions ces enfants d’adoptions. Nous n’avons pas à avoir peur ! Comme disent les anges aux bergers : «Ne craignez pas … Aujourd’hui, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.» (Luc 2, 10-12) Le signe de la présence de Dieu qui sauve c’est un nouveau-né et qui a peur d’un nouveau-né ?
Ma deuxième conviction est donc que je n’ai pas à avoir peur de Dieu, il veut toujours pour moi le meilleur car je suis son enfant. Et tous ceux qui mettent leur foi en Jésus-Christ sont adoptés par lui, entrent dans sa famille et reçoivent ce même amour.

Activité 1 : laisser Dieu prier en moi

Fort de ces deux convictions, la première activité que je peux faire pour vivre en enfant de Dieu est de laisser l’Esprit Saint prier en moi. « Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Rm 8,15-16
Un jour des sœurs de Mère Teresa lui ont dit qu’elle n’avait pas assez de temps pour s’occuper des pauvres et voulaient réduire la durée de la prière quotidienne pour cela. La réponse de la Mère fut «alors nous allons plutôt ajouter une heure de prière en plus chaque jour.» Sans être connecté au Christ, notre vie et ce que nous faisons perdent leur sens. Nous voulons alors tout faire par nous même au lieu de laisser l’Esprit Saint nous conduire.
Ma première activité au milieu de cette période agitée est donc de remettre toujours la prière à la première place, en organisant mes journées en conséquence, en donnant plus de temps à la louange seul, en famille, en couple ou en communauté et d’appeler toujours plus l’Esprit Saint durant la journée.

Activité 2 : méditer la Parole de Dieu

Ma deuxième activité, qui va nourrir la première, est de lire encore plus les textes de la Bible proposé chaque jour à la messe. Ils sont d’une richesse incroyable. Les lectures de l’ancien testament me montrent combien le peuple hébreux attendait le Christ. Les Evangile et les lettres des apôtres montrent combien Jésus est ce Christ et l’accomplissement de toute chose. Lire la Parole de Dieu me donne des perspectives nouvelles, un élan et des inspirations pour toute la journée. Je peux même la lire avec mes enfants !

Activité 3 : chanter Noël

Dieu est présent, même au cœur de l’agitation. Nous sommes ses enfants, il vit et prier en nous. Jésus est le Messie attendu, capable de nous sauver mais humble comme le nouveau-né. Nous n’avons pas à avoir peur. Voilà de quoi nourrir notre louange personnelle, de couple et familiale en ce temps bénis de Noël.

Voici des chants pour nous accompagner vers Noël :
http://bit.ly/etoilesdenoel
À télécharger ici : http://bit.ly/ETOILES_itune
Tutoriel « Dans la nuit de Noël » : https://youtu.be/dYPtoixsUlw
C’est Noël : http://bit.ly/PUSH_c_est_noel

Rejoignez-nous !

Autres articles du blog

Consentir au réel et rendre grâce

Consentir au réel et rendre grâce

Comment garder le cap de l’espérance quand l’espoir d’une amélioration de la situation sanitaire s’effrite de semaines en semaines ? Et si cette situation allait encore durer plusieurs mois ? Où trouver la force de tenir face à un réel si contraignant et frustrant, qui ne correspond pas vraiment à nos plans et projets ?

lire plus

Ce que Noël m’apprend de la louange

Fabrice Kaspar est animateur pastoral et chanteur du groupe de musique chrétienne P.U.S.H. Il est marié et papa de trois filles.

Chaque année, durant le mois de décembre, il me semble que le temps s’accélère et que je n’arriverai pas à terminer tout ce qu’il y a à faire avant la fin de l’année. Il y a nombre de sollicitations et d’événements incontournables. Dès lors, comment garder au cœur la louange et la reconnaissance pour rester disponible pour Dieu, ma famille et mes proches ? Dans cet article, je voudrais vous présenter deux convictions et trois activités qui m’aident pour cela.

Conviction 1 : Dieu est toujours présent

Dans l’Evangile de Luc (2,1-14) nous est raconté, en quelques lignes, la naissance de Jésus. L’événement le plus marquant de tous les temps, celui qui coupe l’histoire en deux (avant et après la naissance de Jésus), commence dans l’agitation du monde. L’empereur a ordonné un recensement et tout le monde doit retourner dans sa ville d’origine. Marie, qui est au terme de sa grossesse, et Joseph, sont ainsi contraints de faire environ 150km, soit 3 à 4 jours de marche. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’arrivée de Dieu dans notre humanité ne se fait pas comme celle des princes de ce monde. Pas de bling bling, juste une crèche et des bergers. Mais au cœur de l’agitation et de l’adversité, Dieu est présent. Les anges chantent la louange : «Gloire à Dieu au plus haut des cieux», car ce petit enfant est bel et bien le Dieu Unique, Roi du Ciel et de la Terre, Jésus, c’est-à-dire «Dieu qui sauve».
Ma première conviction pour vivre cette période agitée et chargée est que Dieu est présent, humblement et discrètement, mais il est là, il connaît tout, parce qu’il est le Roi, il «gère».

Conviction 2 : je suis un enfant de Dieu

Ma deuxième conviction est que je suis un enfant de Dieu. Si la deuxième Personne de la Trinité (le Verbe) a voulu vivre notre condition humaine dans toute sa beauté, sa fragilité et « habiter parmi nous » (Jn 1,14) c’est pour que nous devenions ces enfants d’adoptions. Nous n’avons pas à avoir peur ! Comme disent les anges aux bergers : «Ne craignez pas … Aujourd’hui, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.» (Luc 2, 10-12) Le signe de la présence de Dieu qui sauve c’est un nouveau-né et qui a peur d’un nouveau-né ?
Ma deuxième conviction est donc que je n’ai pas à avoir peur de Dieu, il veut toujours pour moi le meilleur car je suis son enfant. Et tous ceux qui mettent leur foi en Jésus-Christ sont adoptés par lui, entrent dans sa famille et reçoivent ce même amour.

Activité 1 : laisser Dieu prier en moi

Fort de ces deux convictions, la première activité que je peux faire pour vivre en enfant de Dieu est de laisser l’Esprit Saint prier en moi. « Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Rm 8,15-16
Un jour des sœurs de Mère Teresa lui ont dit qu’elle n’avait pas assez de temps pour s’occuper des pauvres et voulaient réduire la durée de la prière quotidienne pour cela. La réponse de la Mère fut «alors nous allons plutôt ajouter une heure de prière en plus chaque jour.» Sans être connecté au Christ, notre vie et ce que nous faisons perdent leur sens. Nous voulons alors tout faire par nous même au lieu de laisser l’Esprit Saint nous conduire.
Ma première activité au milieu de cette période agitée est donc de remettre toujours la prière à la première place, en organisant mes journées en conséquence, en donnant plus de temps à la louange seul, en famille, en couple ou en communauté et d’appeler toujours plus l’Esprit Saint durant la journée.

Activité 2 : méditer la Parole de Dieu

Ma deuxième activité, qui va nourrir la première, est de lire encore plus les textes de la Bible proposé chaque jour à la messe. Ils sont d’une richesse incroyable. Les lectures de l’ancien testament me montrent combien le peuple hébreux attendait le Christ. Les Evangile et les lettres des apôtres montrent combien Jésus est ce Christ et l’accomplissement de toute chose. Lire la Parole de Dieu me donne des perspectives nouvelles, un élan et des inspirations pour toute la journée. Je peux même la lire avec mes enfants !

Activité 3 : chanter Noël

Dieu est présent, même au cœur de l’agitation. Nous sommes ses enfants, il vit et prier en nous. Jésus est le Messie attendu, capable de nous sauver mais humble comme le nouveau-né. Nous n’avons pas à avoir peur. Voilà de quoi nourrir notre louange personnelle, de couple et familiale en ce temps bénis de Noël.

Voici des chants pour nous accompagner vers Noël :
http://bit.ly/etoilesdenoel
À télécharger ici : http://bit.ly/ETOILES_itune
Tutoriel « Dans la nuit de Noël » : https://youtu.be/dYPtoixsUlw
C’est Noël : http://bit.ly/PUSH_c_est_noel